Tous les dimanches après-midi, R. Vaudenay partait à pied ou en vélo, quand le temps le permettait, pour peindre les villages et les champs. Il travaillait d'après nature et, de retour à la...
...
Tous les dimanches après-midi, R. Vaudenay partait à pied ou en vélo, quand le temps le permettait, pour peindre les villages et les champs. Il travaillait d'après nature et, de retour à la maison, reprenait ses premières esquisses. Il n'hésitait pas à travailler sur même sujet, en plusieurs formats, sur des papiers de qualité et de grains divers (vélin, Canson,) jusqu'à trouver le support et le format le plus appropriés au sujet. Ce travail d'approfondissement est souvent accompagné de dessins au crayon, souvent repris à la plume. Le fonds comporte aussi des lavis, principalement consacrés aux monuments, rues ou églises.
Dressées sur le vif par un artiste amateur autodidacte, ces dessins restituent l'aspect du paysage rural du nord de l'Ile-de-France lors des années 1930-1940, avant le bouleversement des « Trente Glorieuses » qui se caractérise par une explosion urbaine et une modification démographique sans précédent. Ces images ont donc valeur historique autant qu'artistique. 24 communes valdoisiennes sont ainsi représentées.